jeudi 2 juin 2011

La fin. On ramasse le bonheur.

À 17 ans, j'avais un blog.

Un peu comme celui-ci. J'étais au CÉGEP, en amour à chaque coin de rue. J'écrivais beaucoup d'histoires (plus que maintenant) je rêvais d'être en amour et même de m'y péter la gueule (maudite folle).

J'ai arrêté d'écrire un an et quelque après son ouverture, pourquoi ? Parce que j'étais tombée en amour et quand on tombe en amour tout tombe. Nos peurs tranquillement, nos gardes, nos vêtements, notre gêne et dans mon cas ; mon inspiration.

Après ma rupture de marde, j'ai eu le goût d'avoir un blog pour reconstruire quelque chose. Pour parler, pour avoir l'impression d'être moins seule, pour avoir un semblant de mouvement et d'amélioration dans mon état.

Il n'y a pas eu beaucoup d'histoires cette année, des riens, de la reconstruction, des peurs, de la peine qui brise et le brouillon d'une histoire morte née.

Et maintenant je ferme. Je décide d'arrêter parce qu'il n'en vaut plus la peine.

Parce qu'il n'est plus dans ma vie depuis un an. Parce qu'il s'est retrouvé une vie depuis beaucoup plus longtemps. Parce que je ne suis plus à lui. Depuis longtemps.

Et surtout parce qu'il y a quelqu'un qui me rends gaga. Un garçon qui m'aime. Une histoire que je veux vivre.

Sans lui, sans la peine et avec moins de peur.

Parce que finalement le bonheur se brise quand on l'échappe, mais qu'au bout d'un moment tu te sens assez forte pour t'en acheter un tout neuf, un plus fort que celui d'avant, un moins lâche, un nouveau modèle quoi.

À vous mes amis et les autres. Merci.

Pour votre année d'effort, pour votre tolérance sur mes rediffusions non-stop de La vie La vie, pour les rires, pour votre écoute de mes speech(s) sur les ruptures, sur l'amour , sur ma colère (dans l'ordre, dans le désordre). Pour mes contacts facebook qui ont subi des statuts de chansons triste pendant des mois. Pour les drinks que vous m'avez vu boire ou que vous m'avez offert pour souler ma peine. Pour New York, pour vos appels, pour votre amour.

Merci pour tout.

Et comme Florence le chante si bien : The dog days are over. Fuck yeah.

Fille.


jeudi 19 mai 2011

Teaser.

Je sais bien que vous n'allez pas me chicaner.

Je suis bien trop fine pour cela.

J'écris pas beaucoup.

J'ai une fucking bonne raison.

Je suis en kick stade 4.3

Teaser.

La suite demain.

samedi 16 avril 2011

Post de femme. Oui je suis une femme.

J'ai un banquet ce soir.

Un banquet / fête de départ.

Le kick collant s'en va deux mois en Europe. Hourra pour moi.

Pourtant ce n'est pas pour lui dire aurevoir que j'y vais.

Le kick 2.0 y sera.

Je sens bonne, une nouvelle robe, des diamants aux oreilles, le rouge aux lèvres.

The show will go on.

vendredi 15 avril 2011

Les petits mouchoirs.

Je suis allée voir ça ce soir.

Une journée de marde me précédait, des pépins, des déceptions , voir le kick impossible un peu et pas assez.

Le film dure 2 h 45, j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai chanté (parce que la totalité des chansons est à mourir de joie.)

Je suis partie seule dans le froid et je suis dans mon divan, avec le manteau sur mes épaules et cette chanson du film qui ne part pas de mes oreilles comme quatre autres du film.

J'ai le goût de te dédier des chansons. Le goût très très fort.

Je me les chante à moi même, en espérant que ça fasse pareil.

jeudi 14 avril 2011

Jeudi ; rock on.


J'écoute ça. Je ne regarde même pas le score du hockey. Fuck Price pis les fans de fin de saison.

Pis celles qui font semblant d'aimer le hockey sans même comprendre un hors jeu pis qui porte un chandail du CH 2 jours par année pour se faire siffler dans la rue.

La provence, deux acteurs qui font semblant de s'aimer dans un décor qui sent le soleil.

Tout ce qu'il me faut.

Troublant. Je sais.


Edit: Depuis le début du générique, j'ai soupirée avec un sourire fucking niais trois fois.

mercredi 13 avril 2011

Je lâche pas.

J'ai découvert beaucoup de choses cette semaine.

Beaucoup.

Mais la plus frappante, c'est que je suis encore éprise d'une histoire d'amour impossible.

Je devrais devenir scénariste de 24.

Je pourrais par le fait même tomber amoureuse de Keith (C'est tout à fait mon genre, marié avec 2 enfants kind of shit.)

mercredi 6 avril 2011

Mal de tête.

Il fait froid , le printemps est comme dans le coma.
Je devrais étudier pour maintenir mes rêves en place.
J'ai mal à la tête depuis trois jours.
J'écoute Jersey Shore depuis deux heures.

La mort cérébral arrive.

mardi 29 mars 2011

L'impression de vivre.

Je bouge beaucoup mes amis. Je trottine, je ris, je baise dans mes rêves, je danse, je fais des sourires, je pleure de joie et d'espoir d'amour futur dans des romans historique.

Je vais me faire couper les cheveux. J'étudie beaucoup, beaucoup trop, assez je l'espère pour l'examen qui décide de ma vie le 1er mai 2011.

J'écoute cette chanson sans arrêt, en me tortillant, en pleurant, en reniflant mon sac de chip, en marchant dans le matin pas encore assez chaud. J'oublie que l'année dernière je dormais dans notre lit. Qu'on s'aimait en criss.

Je vais même dans ce bar au nom de marde le mardi soir pour jouer avec plein de geeks et mes nouveaux amis à des jeux de connaissances général. J'ai clanché toute la crowd aujourd'hui pour mes connaissances littéraire et musicale. J'ai beaucoup crié quand on disait le nom de notre équipe.

J'ai l'impression euphorisante que malgré mon manque d'homme, je vis réellement et fucking pleinement.

J'ai pas le goût de croire que ce n'est que pour l'arrivée du printemps.

Mais sans joke j'ai jamais le goût que ça s'arrête.

samedi 26 mars 2011

dimanche 20 mars 2011

Onze heures et quarante trois minutes.

Aujourd'hui j'ai ris pendant onze heures et quarante trois minutes.

J'ai mal aux joues.

Il n'y avait qu'avec toi que je pouvais rire de tout, mais maintenant j'y arrive encore et avec d'autres.


Et vraiment je commence à accepter ça et ça et surtout ça.

Je me sens comme dans un générique heureux de La vie La vie.

Happy days , oh yeah , fucking happy days.

mardi 15 mars 2011

Blender d'émotions.

Aujourd'hui je le sentais.

C'était (et ce, malgré un beau soleil) une journée d'émotions.

Une journée où tu ne sais pas ce qui va se passer, mais il va s'en passer.

J'avais des chansons country dans mon iPod quand j'ai réalisé.

Et puis ça et ça et tout cela.

Finalement, c'est quand même réconfortant de savoir que je suis toujours en chandail de laine, vivante, avec tous mes morceaux dans mon lit.

Que mon chez moi est pareil, que ma maison rien ne lui fait ni de mal, ni de bien.

Au final, la journée m'a laissé un goût de nostalgie, mais rien de grave, juste un petit sourire triste.

Le sourire triste qui nous fait constater qu'on est ailleurs, qu'on est bien, mais que criss qu'on était bien l'année dernière à pareille date.

samedi 12 mars 2011

La jouissance (qui n'est pas la mienne).

Ma voisine qui a réellement le double de mon âge vient de se ramener un homme.

Je l'entends.


Je vis un mélange de colère, jalousie, honte et d'exaspération.

Je n'avais pas imaginé qu'avec l'âge le dirty talk prenait une tout autre tournure.

J'ai mal.

Ça m'apprendra à ne pas aller exulter mon corps dans l'alcool et les blagues à 2$ un samedi soir.

On dirait que la vie s'acharne à t'envoyer des signaux quand t'es allée voir French Kiss (en riant de façon aucunement modérée avec les octogénaires de la salle) , que t'es rentrée tôt (changement d'heure oblige) en ayant mal au pied et en maugréant sur l'humidité et que ta fini par mettre ton chandail de laine en écoutant des reprises de La vie La vie.

J'aurais dû me douter que le karma se tenait l'a tout prêt, sur le bord de la porte pour m'achever avec des gémissements.



mercredi 9 mars 2011

Je te méprise.

Depuis quelque temps je dois endurer cette annonce.

Je me dois d'en parler, de vous avertir, de crier à la connerie.

La fille est assise et elle découvre avec un air ébahi que les nouveaux Werther's soient fait de chocolat fondant avec du caramel dedans man. Rien de moins. Elle bafouille, souris avec toutes ses dents et nous explique 15 secondes durant à quel point elle capote de sentir du chocolat fondre sur sa langue.

Extrait: Hoooo wow , au début je pensais que c'était du caramel et puis hoooo non c'est du chocolat avec hooooo du caramel dedans, mon dieu, j'aimais les Werther's , mais là !!.

Voyons donc, depuis quand on se doit de décrire un chocolat qui fond. Et surtout depuis quand décrivons-nous nos sentiments profonds durant la dégustation d'un bonbon? Elle devrait écrire une thèse sur son expérience, y'a clairement du matériel.

C'est n'importe quoi.

dimanche 6 mars 2011

Oublier les enfants.

Aujourd'hui à l'emploi deux il y avait un festival pour enfant.

Pas un festival d'un jour. Non un festival de 10 jours, pour les enfants et les parents.

Dix jours.

Au moins 890 cris et pleurs.

Des milliers de parents que j'aurais aimé ne pas connaître.

Quelques rencontres de futurs matchs de 2 ans et 5 mois.

Beaucoup trop de kleenex utilisés par terre, des crises de fou et de la bave sur mon petit corps.

Mais pour la finale il y avait du mousseux.

6 verres de mousseux plus tard ; tout va tellement mieux.

mercredi 2 mars 2011

Fille du mois de Mars.

Il suffit d'un petit moment.

D'un matin plus lumineux que d'habitude.
Un soir avec des étoiles et Charles Aznavour qui chante pour moi.
Mes draps propre dans le lit.
Un lait très chaud à la vanille.
Du potage au carotte qui soigne toutes les blessures du monde.
De ressasser des vieilles histoires avec elle ou lui ou lui.
D'une bière qui rentre mieux que la soirée d'avant. Et des 6 autres qui suivent.
D'un regard chaud et charmant un peu long , juste assez long.
D'une semaine sans mes boss au travail.
D'un compte en banque qui n'est pas dans le négatif.
D'une chanson que j'imagine écrite en mon honneur.
De mes cheveux qui sentent un mélange de forêt tropicale et de mangues de la passion.
Du premier café de la journée, celui qui te fait commencer à vivre.

Pour que je me dise que malgré tout t'a pas tout crissé par terre.

jeudi 24 février 2011

mercredi 23 février 2011

Pour la première fois ; j'ai tué un livre.

L'hiver frappe si fort.

Que je tue un livre.

Dans mon divan, je regarde la bouche ouverte toutes ces femmes aux seins énormes et ces hommes qui danse tellement mal.

Il sacre beaucoup, se casse des ongles, tombe par terre saoul comme des cons.

C'est triste, mais pour ce soir, c'est la seule chose qui m'a fait sourire.

lundi 21 février 2011

Entre deux.

Vendredi dernier, il y avait le soleil partout, l'odeur de la neige qui fondait, je marchais dans la rue et je vous jure, vous m'auriez trouvé belle. Belle parce que je le ressentais partout dans mon corps et dans ma petite tête. Je savais que le temps froid reviendrait , que je serais obligée de remettre mes grosses bottes, de me mettre du lipstick, que mon mascara glacerait encore mes cils, mais whatever j'étais bien. Fucking bien.

Et hier, pouf, après l'emploi 2, après tous les clients qui criaient et insultaient du regard chaque parcelle de l'espace, j'ai ressenti le vide qui me faisait si peur.

Le vide de la solitude. Le vide qui aspire toutes nos envies. Le froid qui gèle le cœur, mais qui fait couler les larmes.

Et depuis hier, je ne fais que marcher comme un robot, je passe du lit au divan, je sers les dents du plus fort que je peux quand je marche ; je respire à peine.

Et entre deux gorgées d'air qui gèle poumons, vous pourriez lire sur mes lèvres : Osti d'hiver de caliss.

mercredi 16 février 2011

Briser le bonheur de quelqu'un.

Quand j'avais tellement de peine que je remplissais mon bol de céréales de larmes tous les matins, je disais entre deux sanglots, entre deux phases du deuil : Je vais en briser des cœurs moi aussi, y vont voir, je suis capable moi aussi.

Et puis mon cœur en ce moment (avec l'énorme trou) me dit que je ne suis pas faite pour Monsieur Fréquentation.

Que je n'ai pas le goût. Que ce n'est pas lui. Que c'est triste, dommage, que nos couleurs de cheveux allaient si bien ensemble, qu'on était bien en écoutant des films, du théâtre. Qu'on riait des mêmes choses, que j'aimais te cuisiner des repas, qu'on se chatouillait si aisément.

Mais non , something isn't right.


Et doucement, sans faire de bruit, je viens de briser son bonheur et c'est crissement pas ça que je voulais finalement.

mardi 15 février 2011

Pleurer de beauté. La Vie , La Vie

Hier, aujourd'hui, tantôt, dans mon lit, une finale qui à chaque fois me fait pleurer de peine, de joie, de satisfaction, de nostalgie.

Dans le fond , qu'est-ce qu'on cherche dans la vie?

Avoir un toit au-dessus de nos têtes, un toit au-dessus de nos cœurs, un espace protégé, où on est accepté comme on est, avec nos côtés sombre, nos côtés lumineux. Une épaule pour poser notre tête, une main qu’on peut chercher la nuit en dessous des draps. Des yeux rassurants qui disent je prends ce que t’es tel que tu me l’offre.

Ta peur, ton désir, ta peine, ton immense peine, ta confusion, ton bonheur, ton amour, pour arrêter deux secondes d’être tout seul. Juste arrêter d’être tout seul. Ton amour. Comme une respiration.

mercredi 9 février 2011

Rire , beaucoup.

“It goes Christmas, New Year’s Eve, and Valentine’s Day. Is that fair to anyone who’s alone? If you didn’t get around to killing yourself on Christmas or New Year’s, boom, there’s Valentine’s Day for you. There should be a holiday after Valentine’s Day called ‘Are you still here?’”

-Laura Kightlinger



mardi 8 février 2011

Le trou du coeur.

J'ai eu une discussion avec lui aujourd'hui. Un melting pot de constatations, de peur, d'émotions et surtout de doutes. J'expliquais qu'il me mélangeait, que la fréquentation me plaisait, mais que la pression me chamboulait; que je n'étais pas amoureuse. J'ai alors vu le malaise versus la tristesse dans ses yeux. Quelque chose qui brise, mais qui brise sans savoir d'où ça provient, comme un enfant qui tombe et qui pleure sans savoir où il a mal. Je ne sais plus où ont va, mais je ne sais surtout pas ce que je ressens. Je discutais avec la Merveilleuse l'autre jour et j'ai élaboré un phénomène qui expliquait pourquoi depuis notre crash amoureux dernier nous n'étions plus capables d'être amoureuses. Roulement de tambour.... Nous avons un trou dans le bas du cœur, et tout l'amour que nous absorbons sort sans que nous soyons capables d'en garder pour nous.

samedi 5 février 2011

Le doute.

J'ai fait un rêve hier. Un rêve pas nécessaire. Un rêve d'amour mort.

Et au réveil je me sentais vieille vieille et vide d'amour.

Je regarde mon cellulaire et fréquentation me bonjournise. Me souris tout plein dans ses messages , fait des plans pour demain , pour après demain , pour nos films à venir , pour ça et ci.

Et puis , pouf , sans crier gare , le goût de fuir ; partout dans mon corps et dans ma tête.

Les questions , les points négatifs , le sentiment d'étouffement.

Mesdames , Messieurs , le doute est arrivé.

mercredi 2 février 2011

Tempête.

Ce soir je me perdrais, je m'oublierais sur un coin de rue, entre deux bouchés de pizza.

Je m'endormirais ensevelie par un homme qui me ferait oublier mon corps, qui me ferait crier sans comprendre d'où mes gémissements proviennent. Qu'on me comprenne sans avoir à guider.


Je fumerais, mais pas pour rire, pas pour manger, juste pour avoir l'impression de voler à l'aveuglette comme les flocons violents du dehors.


Je callerais malade demain pour rien faire, pour regarder la journée avancer, pour écouter Canal Vie. Je serais aux anges dans mon divan en regardant des maisons se transformer, des mères échanger leurs maisons et leur dentier, un film de 1983 sur une passion old fashion qui se passe à Los Angeles.


J'ai le goût de choses accessible, mais pourtant, je ne ferai rien de tout cela.


Grande parleuse, fucking paresseuse.

samedi 29 janvier 2011

Cercle Vicieux.

C'est drôle parce qu'avant j'étais exactement comme ça.

Les étoiles dans les yeux , la main qui fonce vers l'autre , la hâte de me coucher avec toi pour faire semblant de vouloir faire une sieste , vouloir encore te toucher , m'endormir en 24 secondes parce que je suis en confiance avec toi et parce que tu me réchauffe en gros pyjama ou bien tout nu tout court.

Maintenant , malgré le temps que nous prenons moi et lui , malgré ses 1478 peurs, moi , j'ai encore plus peur.

Et j'ai le goût de courir pour ne pas en profiter et pour pas te décevoir/ me faire mal.

Malheureusement j'oublie juste tout cela quand tu m'embrasse la bouche et le cou.

Mais je ne te laisse pas faire ; j'ai trop peur.

dimanche 23 janvier 2011

Les nouvelles peurs.

Au départ, j'ai eu peur qu'il lise mon blogue. Je ne suis pas vraiment turn on à l'idée qu'il me lise sans aucune gêne.

Lui, il me connaît, il connaît mon rire, ma bouche, il sait comment me chatouiller, comment me faire gémir encore un peu gêné dans mon petit lit, mais il ne sait pas l'anatomie de mon coeur et les méandres de mes conneries.

Et puis finalement mes doutes sont tombés et puis fuck , c'est à moi ici, je ne vais pas arrêter parce qu'il existe. Bon. Point.

Alors depuis deux semaines je cours comme une folle. Je reconstruis tout, et ce, un peu partout dans ma vie. Je vais courir souvent, je me gèle les cils dehors, je frenche, je ris, j'ai peur, je fais des câlins, je prends une main ou une fesse.

Est-ce que je suis en amour; non..?! Pas encore, trop de questions, pas assez de temps. Et honnêtement je pense que c'est bien comme ça. Le temps, laisser passer le temps, ce qui m'énervait tant avant me fait maintenant le plus grand bien et lui aussi je crois. Nous allons rire au Wal Mart , nous faisons des cabanes qui nous tombe dessus, nous écoutons beaucoup beaucoup de films, nous essayons de comprendre nos corps et juste ça c'est parfait pour la peur en moi.

Dernière étape; je ne suis pas encore capable de le faire dormir chez moi.

Alors, j'essaie, je fais des tests quelques fois genre je prends moins de place dans mon lit en me couchant ou bien je parle à voix haute comme si je devais discuter dans le lit.

Mais criss que je suis bien pareil seule avec mon chandail de laine, ma tisane, mon sac magique et mes draps propres.

Mon dieu quand me lisant je semble appartenir à la mi-soixantaine.

jeudi 6 janvier 2011

On commence fort.

Il y a eu Toronto.

Trois jours pour découvrir une autre ville, pour me rendre compte que le train est loin d'être comme dans Harry Potter et surtout 3 jours pour évaporer tranquillement à coup de drinks anglophone mon année 2010.

On s'entend, on dirait que personne n'a eu une bonne année 2010. Tout le monde s'en plaint et j'en fais partie.

Je suis par contre capable d'accepter que durant cette année je sois passée par tous les extrêmes et que cette année je puisse essayer de vivre plus doucement; plus sainement.

Donc, Toronto, une ville qui étrangement me rappelait beaucoup Montréal, ne me dépaysait pas comme New York, mais qui m'apportait une jolie joie de découvrir tous les endroits qui m'étaient inconnus.

Je pourrais passer au silence le plus gros changement de ma vie en ce moment, mais je vais plutôt foncer dedans...

J'ai quelqu'un dans ma vie. J'ai quelqu'un qui veut passer le balai sur mon coeur, qui veut allumer mes yeux. Je crois.

C'est troublant, charmant, épeurant et complexe à la fois.

C'est devoir être patiente, c'est devoir comprendre que l'amour prend place, mais que pour l'instant on marche sur le bout des pieds.

J'ai peur. J'ai hâte.

On commence fort. On espère avoir un meilleur dénouement que l'année dernière par contre. Ha ça oui.