jeudi 24 février 2011

mercredi 23 février 2011

Pour la première fois ; j'ai tué un livre.

L'hiver frappe si fort.

Que je tue un livre.

Dans mon divan, je regarde la bouche ouverte toutes ces femmes aux seins énormes et ces hommes qui danse tellement mal.

Il sacre beaucoup, se casse des ongles, tombe par terre saoul comme des cons.

C'est triste, mais pour ce soir, c'est la seule chose qui m'a fait sourire.

lundi 21 février 2011

Entre deux.

Vendredi dernier, il y avait le soleil partout, l'odeur de la neige qui fondait, je marchais dans la rue et je vous jure, vous m'auriez trouvé belle. Belle parce que je le ressentais partout dans mon corps et dans ma petite tête. Je savais que le temps froid reviendrait , que je serais obligée de remettre mes grosses bottes, de me mettre du lipstick, que mon mascara glacerait encore mes cils, mais whatever j'étais bien. Fucking bien.

Et hier, pouf, après l'emploi 2, après tous les clients qui criaient et insultaient du regard chaque parcelle de l'espace, j'ai ressenti le vide qui me faisait si peur.

Le vide de la solitude. Le vide qui aspire toutes nos envies. Le froid qui gèle le cœur, mais qui fait couler les larmes.

Et depuis hier, je ne fais que marcher comme un robot, je passe du lit au divan, je sers les dents du plus fort que je peux quand je marche ; je respire à peine.

Et entre deux gorgées d'air qui gèle poumons, vous pourriez lire sur mes lèvres : Osti d'hiver de caliss.

mercredi 16 février 2011

Briser le bonheur de quelqu'un.

Quand j'avais tellement de peine que je remplissais mon bol de céréales de larmes tous les matins, je disais entre deux sanglots, entre deux phases du deuil : Je vais en briser des cœurs moi aussi, y vont voir, je suis capable moi aussi.

Et puis mon cœur en ce moment (avec l'énorme trou) me dit que je ne suis pas faite pour Monsieur Fréquentation.

Que je n'ai pas le goût. Que ce n'est pas lui. Que c'est triste, dommage, que nos couleurs de cheveux allaient si bien ensemble, qu'on était bien en écoutant des films, du théâtre. Qu'on riait des mêmes choses, que j'aimais te cuisiner des repas, qu'on se chatouillait si aisément.

Mais non , something isn't right.


Et doucement, sans faire de bruit, je viens de briser son bonheur et c'est crissement pas ça que je voulais finalement.

mardi 15 février 2011

Pleurer de beauté. La Vie , La Vie

Hier, aujourd'hui, tantôt, dans mon lit, une finale qui à chaque fois me fait pleurer de peine, de joie, de satisfaction, de nostalgie.

Dans le fond , qu'est-ce qu'on cherche dans la vie?

Avoir un toit au-dessus de nos têtes, un toit au-dessus de nos cœurs, un espace protégé, où on est accepté comme on est, avec nos côtés sombre, nos côtés lumineux. Une épaule pour poser notre tête, une main qu’on peut chercher la nuit en dessous des draps. Des yeux rassurants qui disent je prends ce que t’es tel que tu me l’offre.

Ta peur, ton désir, ta peine, ton immense peine, ta confusion, ton bonheur, ton amour, pour arrêter deux secondes d’être tout seul. Juste arrêter d’être tout seul. Ton amour. Comme une respiration.

mercredi 9 février 2011

Rire , beaucoup.

“It goes Christmas, New Year’s Eve, and Valentine’s Day. Is that fair to anyone who’s alone? If you didn’t get around to killing yourself on Christmas or New Year’s, boom, there’s Valentine’s Day for you. There should be a holiday after Valentine’s Day called ‘Are you still here?’”

-Laura Kightlinger



mardi 8 février 2011

Le trou du coeur.

J'ai eu une discussion avec lui aujourd'hui. Un melting pot de constatations, de peur, d'émotions et surtout de doutes. J'expliquais qu'il me mélangeait, que la fréquentation me plaisait, mais que la pression me chamboulait; que je n'étais pas amoureuse. J'ai alors vu le malaise versus la tristesse dans ses yeux. Quelque chose qui brise, mais qui brise sans savoir d'où ça provient, comme un enfant qui tombe et qui pleure sans savoir où il a mal. Je ne sais plus où ont va, mais je ne sais surtout pas ce que je ressens. Je discutais avec la Merveilleuse l'autre jour et j'ai élaboré un phénomène qui expliquait pourquoi depuis notre crash amoureux dernier nous n'étions plus capables d'être amoureuses. Roulement de tambour.... Nous avons un trou dans le bas du cœur, et tout l'amour que nous absorbons sort sans que nous soyons capables d'en garder pour nous.

samedi 5 février 2011

Le doute.

J'ai fait un rêve hier. Un rêve pas nécessaire. Un rêve d'amour mort.

Et au réveil je me sentais vieille vieille et vide d'amour.

Je regarde mon cellulaire et fréquentation me bonjournise. Me souris tout plein dans ses messages , fait des plans pour demain , pour après demain , pour nos films à venir , pour ça et ci.

Et puis , pouf , sans crier gare , le goût de fuir ; partout dans mon corps et dans ma tête.

Les questions , les points négatifs , le sentiment d'étouffement.

Mesdames , Messieurs , le doute est arrivé.

mercredi 2 février 2011

Tempête.

Ce soir je me perdrais, je m'oublierais sur un coin de rue, entre deux bouchés de pizza.

Je m'endormirais ensevelie par un homme qui me ferait oublier mon corps, qui me ferait crier sans comprendre d'où mes gémissements proviennent. Qu'on me comprenne sans avoir à guider.


Je fumerais, mais pas pour rire, pas pour manger, juste pour avoir l'impression de voler à l'aveuglette comme les flocons violents du dehors.


Je callerais malade demain pour rien faire, pour regarder la journée avancer, pour écouter Canal Vie. Je serais aux anges dans mon divan en regardant des maisons se transformer, des mères échanger leurs maisons et leur dentier, un film de 1983 sur une passion old fashion qui se passe à Los Angeles.


J'ai le goût de choses accessible, mais pourtant, je ne ferai rien de tout cela.


Grande parleuse, fucking paresseuse.