mardi 2 novembre 2010

Philosophie du mardi soir.

J’avais un peu peur de vivre seule. Pas follement, mais juste assez pour ronger délicatement mes ongles colorés. Toujours vécu en couple en appartement. Jamais seule, toujours quelqu'un pour m'embrasser le cou dans le lit où je prenais déjà toute la place. Toujours une autre main dans le bol de popcorn. Toujours une autre voix dans les chansons de duo. Toujours quelqu'un avec qui je pouvais aller rire des pochettes de films de cul au sex shop. Toujours. Et puis soudainement, même après 3 ans ou 7 mois ça meurt et je me suis retrouvée avec les cartons de moins en moins solides et un nouveau trois et demi pour moi. Ce fut merveilleux. Vraiment. Une sorte de road trip entre trois pièces. De la décoration. De l'aide. De l'argent. Mais au final une place que j'aime. J'aime la routine de vieille fille que je prends. Te laisser mourir n'importe où, manger ce que tu veux, lire le journal du dimanche matin , la cruise (j'y travaille) et toutes ces choses qu'on ne pense pas ou qu'on ne peut pas toujours faire avec l'autre. Mais, je dois avouer qu'au moment où les feuilles tombent, que j'entre de n'importe où et à n'importe qu'elle heure, quand le chauffage suffit pas, que mes collants déchirent ou bien que je me sente royale, quelquefois je me dis que vivre seule c'est bien, mais qu'à deux c'est tristement mieux.

2 commentaires:

  1. Des fois tu écris pis tu fais plein de fautes. D'autres fois tu écris pis c'est full full beau. J'aime mieux quand tu fais pas plein de fautes.

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  2. Quelques fois j'écris et je ne me relis pas ; quelques fois je me relis. Je vais me forcer pour toi grande future femme des Îles ; pour que ce soit toujours full full beau.

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