lundi 8 novembre 2010

Le questionnement qui reste.

Je dois avouer que je ne sais pas toujours ce que se passe ici ,en fait, je ne sais pas trop ce que je cherche, ou veux ou mangerai pour souper.

Je fais peut-être ma crise de la quarantaine en avance. J'ai toujours été précoce et heureusement chez la femme c'est définitivement mieux vu que chez vous messieurs.

Beaucoup de choses qui fusent de partout de ces temps-ci, des pensées.

Je réalise officiellement (je suis définitivement lente) qu'il n'y plus rien; vraiment. Sans le zoo, l’autobus, tes yeux, cette bière où tu me dis, je te ferais l’amour ici maintenant ou bien dans le parc quand tu me murmures dans l'oreille que c’est dangereux que tu pourrais beaucoup trop follement tomber en amour avec moi.

C’est nos discutions, nos courriels, nos diners, nos escapades, le spa, les cafés milles fucking café, mille, où tu me regardais avec l'amour grand comme le monde dans les yeux. C’est le cinéma, tes mains sur mon cœur, c’est l’appartement volé, les nuits, nos corps, la chambre d’hôtel, l’humour, les restaurants, les autos, le froid, la marche, l’amour, c’est les soirs dans tous les endroits, c’est toi à l'ancien emploi 1, toi qui arrives et qui sauve tout, qui sauve la vie, l’amour, l’osti de platitude.

Mais finalement la vie, c'est pas juste ça. C'est bien, c'est fou quand tu le vis, c'est dur s'en remettre, plus que j'aurais jamais plus le croire. Je ne sais toujours pas si avoir su j'oublierais tout comme dans Eternal Sunshine.

Je me dis qu'au moment où je trouverai la réponse je comprendrai peut-être où je vais.

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