mardi 15 février 2011

Pleurer de beauté. La Vie , La Vie

Hier, aujourd'hui, tantôt, dans mon lit, une finale qui à chaque fois me fait pleurer de peine, de joie, de satisfaction, de nostalgie.

Dans le fond , qu'est-ce qu'on cherche dans la vie?

Avoir un toit au-dessus de nos têtes, un toit au-dessus de nos cœurs, un espace protégé, où on est accepté comme on est, avec nos côtés sombre, nos côtés lumineux. Une épaule pour poser notre tête, une main qu’on peut chercher la nuit en dessous des draps. Des yeux rassurants qui disent je prends ce que t’es tel que tu me l’offre.

Ta peur, ton désir, ta peine, ton immense peine, ta confusion, ton bonheur, ton amour, pour arrêter deux secondes d’être tout seul. Juste arrêter d’être tout seul. Ton amour. Comme une respiration.

mercredi 9 février 2011

Rire , beaucoup.

“It goes Christmas, New Year’s Eve, and Valentine’s Day. Is that fair to anyone who’s alone? If you didn’t get around to killing yourself on Christmas or New Year’s, boom, there’s Valentine’s Day for you. There should be a holiday after Valentine’s Day called ‘Are you still here?’”

-Laura Kightlinger



mardi 8 février 2011

Le trou du coeur.

J'ai eu une discussion avec lui aujourd'hui. Un melting pot de constatations, de peur, d'émotions et surtout de doutes. J'expliquais qu'il me mélangeait, que la fréquentation me plaisait, mais que la pression me chamboulait; que je n'étais pas amoureuse. J'ai alors vu le malaise versus la tristesse dans ses yeux. Quelque chose qui brise, mais qui brise sans savoir d'où ça provient, comme un enfant qui tombe et qui pleure sans savoir où il a mal. Je ne sais plus où ont va, mais je ne sais surtout pas ce que je ressens. Je discutais avec la Merveilleuse l'autre jour et j'ai élaboré un phénomène qui expliquait pourquoi depuis notre crash amoureux dernier nous n'étions plus capables d'être amoureuses. Roulement de tambour.... Nous avons un trou dans le bas du cœur, et tout l'amour que nous absorbons sort sans que nous soyons capables d'en garder pour nous.

samedi 5 février 2011

Le doute.

J'ai fait un rêve hier. Un rêve pas nécessaire. Un rêve d'amour mort.

Et au réveil je me sentais vieille vieille et vide d'amour.

Je regarde mon cellulaire et fréquentation me bonjournise. Me souris tout plein dans ses messages , fait des plans pour demain , pour après demain , pour nos films à venir , pour ça et ci.

Et puis , pouf , sans crier gare , le goût de fuir ; partout dans mon corps et dans ma tête.

Les questions , les points négatifs , le sentiment d'étouffement.

Mesdames , Messieurs , le doute est arrivé.

mercredi 2 février 2011

Tempête.

Ce soir je me perdrais, je m'oublierais sur un coin de rue, entre deux bouchés de pizza.

Je m'endormirais ensevelie par un homme qui me ferait oublier mon corps, qui me ferait crier sans comprendre d'où mes gémissements proviennent. Qu'on me comprenne sans avoir à guider.


Je fumerais, mais pas pour rire, pas pour manger, juste pour avoir l'impression de voler à l'aveuglette comme les flocons violents du dehors.


Je callerais malade demain pour rien faire, pour regarder la journée avancer, pour écouter Canal Vie. Je serais aux anges dans mon divan en regardant des maisons se transformer, des mères échanger leurs maisons et leur dentier, un film de 1983 sur une passion old fashion qui se passe à Los Angeles.


J'ai le goût de choses accessible, mais pourtant, je ne ferai rien de tout cela.


Grande parleuse, fucking paresseuse.