
Et hier, pouf, après l'emploi 2, après tous les clients qui criaient et insultaient du regard chaque parcelle de l'espace, j'ai ressenti le vide qui me faisait si peur.
Le vide de la solitude. Le vide qui aspire toutes nos envies. Le froid qui gèle le cœur, mais qui fait couler les larmes.
Et depuis hier, je ne fais que marcher comme un robot, je passe du lit au divan, je sers les dents du plus fort que je peux quand je marche ; je respire à peine.
Et entre deux gorgées d'air qui gèle poumons, vous pourriez lire sur mes lèvres : Osti d'hiver de caliss.
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